Les enfants à Chess, v. 1903 (photo Ztopics.com)
« Elle démontra que l’alliance d’un travail soigneux et de l’imagination artistique signifie que cela (la fresque) était une expression de la pensée plus noble et plus riche que les autres formes d’art. Ce n’était pas non plus rétrograde, car le fresco est si essentiellement « plein air » dans ses effets qu’il devrait être le moyen dans lequel la pensée moderne en art devait trouver son expression la meilleure ».
Mary Sargant Florence (1857-1954)
Mary naît à Londres ; elle étudie à Paris et à la Slade School où elle enseignera ensuite. En 1888, elle épouse le musicien américain, Henry Smyth Florence. Fondatrice de la Société des peintres à tempera, elle devient membre du New English Art Club et de la Society of Mural Decorators. Elle se consacre également à la lutte pour le droit de vote des femmes. Sargant est spécialiste de la peinture à fresco et à tempera, qu’elle défend avec passion.
Rejetant la peinture académique, elle représente scènes bibliques, portraits et paysages dans un style moderne. Sargant illustre aussi des livres de légendes ou des poèmes pour enfants. Certaines œuvres ont disparu, mais on peut admirer ses peintures murales dans sa maison, dans le hall de Chelsea Town et les créations exposées à la Tate Gallery. Coloriste talentueuse, elle publie en 1940 Colour coordination. En 1989, l’exposition londonienne The Last Romantics met en avant le rôle primordial de Sargant dans la peinture à fresco.
Jeune fille au lit, v. 1913 (photo Josef Lebovic Gallery)