Le 26 avril

Dans le bleu, sans date (photo Musée Midi-Pyrénées)

« … l’académie Julian compte parmi les premières écoles qui ouvrent leurs portes aux femmes. Parmi les artistes, il y a Amélie Béaury-Saurel, femme de Rodolphe Julian, grâce à laquelle l’école a pu survivre après la mort de son mari. »
Simona Bartolena, « Femmes artistes. De la Renaissance au XXIe siècle », éd. Gallimard 2003

Amélie Béaury-Saurel (1848-1924)

Amélie naît à Barcelone, mais ses parents français regagnent Paris où elle prend des cours particuliers, puis étudie à l’académie Julian. En 1895, elle épouse Rodolphe Julian ; elle assumera ses fonctions à l’académie Julian après son décès.
Rapidement Béaury-Saurel acquiert une excellente réputation de portraitiste et d’illustratrice –elle travaille pour le Monde illustré, la Revue illustrée d’Art…-. Sur commande, elle brosse d’innombrables portraits qui révèlent, selon certains critiques, l’influence de Léon Bonnat. Elle utilise également les pastels : un portrait de jeune femme fumant et prenant un café suscite l’admiration, mais aussi les critiques de ses contemporains qui y voient une attitude très masculine. Ses portraits, très expressifs, nous livrent des figures de la Belle Époque comme le ferait un album de photographies. Béaury-Saurel expose aux Salons, y reçoit une première médaille en 1886, puis décroche la médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1889.


Portrait de Gilbert Dupuis, sans date (photo Wikipedia)


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