Le 8 mai

Autoportrait, vers 1880 (photo musée Jacquemart-André)

« Après la première exposition au Salon, Nélie se consacra seulement au portrait, genre qui lui apporta beaucoup de succès, obtenant à trois reprises la médaille du Salon entre 1868 et 1870 et recevant également une récompense à l’Exposition universelle en 1878. »
« L’Arte delle donne », Milan 2007-2008

Nélie Jacquemart-André (1841-1912)

Jeune Parisienne, d’origine modeste, Nélie prend des cours de peinture à l’École des beaux-arts, dans les ateliers de Cogniet et de Hébert. Elle devient vite une portraitiste renommée. En 1881, elle épouse le banquier Édouard André, un collectionneur passionné dont elle a brossé le portrait quelques années avant. Le couple voyage et achète de nombreux objets d’art, principalement en Italie. Elle continuera à enrichir la collection après le décès de son mari ; la collectionneuse se rend en Inde et au Proche-Orient.
A son retour, elle acquiert l’abbaye de Chaalis et le domaine avoisinant où elle entrepose une partie de leur collection ; l’autre trouve place dans leur vaste demeure parisienne, boulevard Haussmann, aménagée désormais en musée.
Après avoir peint quelques thèmes religieux pour des églises parisiennes, Nélie Jacquemart-André se consacre au portrait, ce qui lui procure un grand succès : hommes politiques, financiers, nobles et célébrités lui passent des commandes régulières. Le Salon de Paris lui décerne une médaille à trois reprises et elle participe à l’Exposition universelle de 1878.


Portrait d’un jeune chasseur, sans date (photo Arcadja.com)


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