Le 13 janvier

Vitrail, 1972 (photo Musée des beaux-arts Montréal)

« Sa rencontre avec le verrier Michel Blum marquera un tournant dans sa vie. Le travail du verre lui permettra d’explorer à fond la lumière et les couleurs qui constituent déjà le fondement de sa peinture. Déterminée, elle s’associe à la firme Superseal de St-Hyacinthe et, en collaboration avec une équipe d’ouvriers, met au point une méthode permettant de construire des murs de lumière en insérant des plaques de verre ancien entre deux parois de verre, les parois étant réunies entre elles par des joints invisibles qu’elle a elle-même mis au point. »
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Marcelle Ferron (1924-2001)

Marcelle appartient à une famille de la bourgeoisie québécoise ; les enfants sont élevés principalement par leur père, un libre-penseur. Atteinte d’une tuberculose osseuse, Marcelle subit des hospitalisations et reste fragile ; mais optimiste et courageuse, elle fonce pour profiter pleinement de la vie. Déçue par les cours, elle quitte l’Ecole des beaux-arts de Québec. Ferron se marie et a trois enfants.
Peintre, sculptrice et artisteâ€verrière, Ferron expérimente. Elle adhère au mouvement d’art les Automatistes, créé par Paul-Emile Borduas : c’est grâce à lui qu’elle se libère et se lance dans l’aventure de la création non-figurative. Elle séjourne une dizaine d’années à Paris, y fait des rencontres enrichissantes et travaille avec acharnement. Ses vitraux la rendent célèbre internationalement : ils ornent le métro de Montréal, des édifices publics et des églises. Ferron met au point une technique personnelle pour exprimer pleinement sa passion de la lumière et des couleurs.
En 2000, le Québec la nomme Grand Officier de l’Ordre national du Québec.


Sans titre, 1962 (photo Mayberry Fine Art)


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