Le 8 juin

Georges Cuvier, 1830 (photo Repro-tableaux.com)

« Au sein de la fondation artistique de Mirbel, il y avait une compréhension sophistiquée de la théorie sur le portrait et de son histoire. Dans un article paru dans la Revue de Paris en 1829, elle avança « un besoin presque universel pour l’art du portrait », le comparant à la peinture d’histoire. Le portrait s’offre au public pour contempler la représentation de caractères extraordinaires qui rendent honneur à l’humanité et donnent au simple particulier l’image d’un être aimé qui est « précieuse durant sa vie et un trésor inestimable une fois qu’il est parti. »
John P. Lambertson. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Lizinska-Aimée de Mirbel (1796-1849)

Née à Cherbourg, fille d’un officier naval, Lizinska étudie le dessin et la peinture avec le peintre Augustin. Installée à Paris, elle épouse le botaniste Brisseau de Mirbel en 1824.
Lizinska de Mirbel, qui s’émancipe de son maître, dessine et réalise des aquarelles, puis choisit la carrière de miniaturiste : elle brosse le portrait des souverains de France et d’Europe, des nobles et des célébrités. Grâce à son talent, elle est nommée peintre de la maison de Louis XVIII et de Charles X. Son style séduit ses commanditaires par la justesse de l’expression, l’atmosphère créée, le raffinement du dessin et des tons à la fois sobres et gais, très harmonieux. Son style mûrit et la peintre ajoute un paysage à ses portraits. Appréciée par ses contemporains, l’artiste tient également un salon très fréquenté ; écrivains, artistes et invités servent de modèle.
Trois médailles récompensent son œuvre qui est exposé dans divers musées en Europe et principalement au musée de l’Hermitage, à Saint-Pétersbourg


Portrait d’une lady anglaise, sans date (photo Repro-tableaux.com)


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