Le 23 juin

Jeune femme assise, 1894 (photo galerie André Lemaire)

« L’un de ses portraits les plus importants est sans nul doute celui en buste du journaliste et explorateur Henry Morton Stanley qu’elle immortalise en 1878 à Londres ; elle l’expose à Paris au Salon des artistes français l’année suivante. La présentation à mi-corps n’est pas sans rappeler les portraits de la Renaissance et du baroque admirés lors de son séjour italien »

Charlotte Dubray Besnard (1855-1930)

Charlotte Gabrielle est la fille du sculpteur parisien G.-V. Dubray. Son père lui transmet sa passion et Charlotte prend des cours particuliers jusqu’au Salon de 1869 où elle expose son premier buste en terre cuite. Les événements de 1870-71 contraignent la famille à s’exiler, en Italie puis en Angleterre. En 1879, elle épouse le peintre Albert Besnard.
Terre cuite, bronze platiné ou grès polychrome : avec tous ces matériaux, la sculptrice donne vie à ses modèles, généralement des aristocrates français et anglais, ainsi que leurs enfants. Elle remporte un franc succès avec le buste – conçu à mi-corps, comme en Italie - de l’explorateur -journaliste Henry Morton Stanley, aventurier admiré par tous les Anglais. Le buste de Mme Aman-Jean séduit également beaucoup par la délicatesse de la pose –tête du modèle posée sur sa propre épaule - et son expression bien pensive. Besnard expose dans maints salons qui se tiennent à Londres, à Paris et en Belgique ; certaines œuvres se trouvent à la Royal Academy et au musée d’Orsay.


Tombeau de Georges Rodenbach, cimetière du Père Lachaise (photo Wikipedia)


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