Le 15 juillet

Le Jeu, sans date (photo Womenpainters)

« Elle appartint à la Societa degli Amatori e cultori di Belle Arti et, de 1887 à 1913, exposa fréquemment à Rome. Ses toiles furent acquises par des collectionneurs de l’Europe du Nord et des États-Unis ; un grand nombre d’entre elles ont réapparu ces dernières années dans des ventes publiques en Italie et à Londres. »
Caroline Juler. « Les Orientalistes de l’école italienne », ACR Edition, Les Éditions de l’amateur, 1985

Maria Martinetti (1864-1921)

La jeune Italienne, Maria Martinetti, suit les cours du peintre Gustavo Simoni, à l’Académie des beaux-arts de Rome ; elle se lie d’amitié avec son professeur - elle utilisera ses croquis par la suite-. Vers 1890, Martinetti part vivre en Californie. Profitant d’un engouement des Européens pour les pays arabes et leur culture, elle se spécialise dans les sujets inspirés par la vie quotidienne de ces peuples.
La peintre travaille à l’aide de photos, d’objets, de dessins et de récits de voyageurs qui nourrissent son imagination. Elle représente également des scènes de la vie italienne et réalise quelques toiles historiques. Son souci du détail et l’atmosphère de ces scènes, exotiques pour l’Orient, ravissent les collectionneurs américains et européens ; son style semble influencé par Delacroix et Courbet.
En 1904, Martinetti a l’honneur de participer à l’Exposition Internationale qui se tient à Rome.


Une partie de dames, sans date (photo Askart.com)


Conception et rédaction Josée Rodrigo | Réalisation technique Scup avec Spip | Plan | Espace privé | Editeur | Nous écrire
.