Le 18 juillet

Notre Dame des iguanes, Juchitan Oaxaca, sans date (photo TMACTION)

« A l’intérêt visuel de cette photo s’ajoutent l’irrégularité des mares de lumière tombant sur le dos de la mère, ainsi que le contraste des bordures délicatement brodées sur la ligne du cou et les manches de la chemise de la jeune fille avec le tissu sans ornement porté par les adultes sur l’image. »
National Museum of Women in the Arts, Washington 2009

Lola Alvarez Bravo (1907-1993)

Lola naît dans une famille mexicaine aisée, mais elle est marquée par le brusque départ de sa mère puis la mort de son père. Recueillie par la famille qui vit à Mexico, elle tombe alors amoureuse de Manuel Alvarez Bravo qui l’initie à la photographie et au développement des clichés. Ils se marient en 1925, collaborent quelque temps avant de divorcer. La jeune femme commence une carrière de photographe indépendante et enseigne à l’Académie San Carlos ; une première commande arrive en 1936.
Dans ses photos documentaires et photomontages, Alvarez Bravo concilie son intérêt pour la culture indigène, la diversité des peuples au Mexique et un regard d’artiste moderne : elle occupe alors une place importante sur la scène artistique mexicaine, comme ses consœurs Modotti et Kahlo. Dans des compositions recherchées et porteuses de sens, embellies par une utilisation audacieuse de la lumière, ses regards posés sur la société, sur les êtres humains émeuvent par leur poésie, leur universalité ou leur violence.
Son œuvre a été regroupé au Centre de la photographie d’art de l’université de l’Arizona, à Tucson.


Frida Kahlo avec trois branches sèches, Coyoacan 1943 (photo le Clown lyrique)


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