Portrait de Innocenzo Monti, sans date (photo Riccioddi.it)
D’après la présentation de l’exposition
« Cette exposition (Lalla Romano et la Vallée d’Aoste, 2009) a été organisée pour clore les célébrations du centenaire de la naissance de L. Romano, peintre et femme de lettres italienne, dont lesœuvres mettent en valeur la Vallée d’Aoste qu’elle a tant aimée et où elle a séjourné à de nombreuses reprises. Elle rend, à juste titre ...“souligne l’Assesseur Laurent Viérin-, un hommage sincère à une femme de lettres qui a donné du prestige à notre région... La Vallée a représenté pour elle un lieu de l’âme, un refuge et une source d’inspiration. »
Lalla Romano (1906-2001)
Lalla naît dans le Piémont ; elle est une enfant aimée par ses parents qui lui donnent le goût de la musique et de la peinture. Etudiante en philosophie et histoire de l’art, elle soutient également une thèse en littérature, sans délaisser la peinture, sa passion. Après avoir été l’élève du peintre Guarlotti, elle se rend à Paris pour arpenter le Louvre et les galeries de peinture. De retour à Turin, elle fréquente l’atelier d’un des maîtres de l’époque, Casorati. En 1932, elle épouse Innocenzo Monti et commence à enseigner.
Son œuvre pictural est le fruit de sa formation chez un peintre du Novecento, de tout ce qui l’a marquée dans la peinture française â€surtout Chardin et Manet-, ainsi que de son admiration pour les futuristes italiens au sommet de la gloire, Casorati et Soffici. Célèbre pour ses portraits, ses natures mortes et ses paysages, proches du naturalisme, Romano joue avec la lumière et ne délaisse pas la justesse du dessin qu’elle couvre d’un voile de peinture exacerbant l’expressivité des visages. Romano est également considérée comme une grande femme de lettres : autrice de romans, nouvelles, poèmes, essais et critiques d’art.
Les expositions collectives et personnelles jalonnent sa carrière jusqu’à la rétrospective organisée, en 2009Â, par le Val d’Aoste, région qu’elle appréciait particulièrement.
Autoportrait au chapeau rouge, v. 1940 (photo Francesco Tadini)