Le 29 juillet

Quel gâteau aujourd’hui ? sans date (photo BBC Your Paintings)

« Nous pensons que son travail est séduisant pour la délicatesse et la fraîcheur de son imagination, pour le charme réel d’une inventivité libre et appropriée. Miss Gere ne fait preuve d’un talent ni extraordinaire ni ambitieux mais cela a la qualité inexplicable d’une sincérité et d’une aisance parfaites ».
Revue Athenaeum critic, 1905

Margaret Gere (1878-1963)

Margaret étudie à l’Ecole d’art municipale de Birmingham avant de s’inscrire à la Slade à Londres. En 1906, elle visite l’Italie avec son demi-frère et sa sœur aînée, futurs artistes. Gere se lie avec Virginia Woolf et Ethel Walker. Devenue peintre, elle rejoint le Birmingham Group of Artist-Craftsmen qui s’efforce de réhabiliter la peinture a tempera. Gere parvient à se faire un nom en Angleterre malgré les inégalités entre hommes et femmes â€lors de la même exposition, son demi-frère présente 55 œuvres et elle 10 !-. Elle acquiert sa renommée grâce à ses reproductions de fleurs, ses portraits de femmes et surtout ses toiles inspirées par les héros de l’Antiquité, de la Bible et du Moyen Age. Gere illustre également des livres. Son œuvre se caractérise par l’utilisation de la technique de la détrempe, par un dessin étonnamment simple, une harmonie de tons doux rompue par quelques taches de rouge et une composition savante qui nous emmène du premier plan au dernier comme si nous lisions une histoire.
Dès 1905, Gere bénéficie des éloges de critiques d’art et expose régulièrement à Londres.


Le Rêve du pharaon, sans date (photo BBC Your Paintings)


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