Le 5 août

Le petit déjeuner, 1929 (photo Archivio di stato di Torino)

« Ses peintures –tableaux de portraits et d’intérieurs, paysages et natures mortes- sont comme les pages d’un journal, différemment modulées depuis un coup de pinceau « délicatement post impressionniste, quasi fauve, puis enfin presque abstrait ». […] Une exposition qui veut être un hommage à l’une des plus importantes peintres italiennes du Novecento. »
Luigi Carluccino. Critique d’art pour l’exposition « Daphne Maugham Casorati », Imperia (Italie), 2010

Daphné Maugham Casorati (1897-1982)

Daphné provient d’une famille de la bourgeoisie anglaise –père diplomate- qui compte des écrivains et des artistes, surtout du côté maternel ; son oncle paternel est le célèbre romancier W. S. Maugham. Élève à l’académie Ranson à Paris, ses maîtres sont les peintres Denis et Sérusier, puis Lhote. Maugham. Casorati obtient aussi le diplôme de la Slade School of Art de l’Université de Londres. Partie rejoindre sa sœur à Turin, elle travaille avec Casorati, qu’elle épouse en 1931 ; un fils naît en 1934.
Convaincue par son mari de l’intérêt de la peinture en plein air, Maugham Casorati construit minutieusement son style en explorant le naturalisme, un style synthétique, l’expressionnisme pour revenir au symbolisme. Dans ses paysages, ses scènes d’intérieur, la peintre évoque la simplicité du quotidien avec des atmosphères parfois mélancoliques. Durant une période, sa palette chromatique constitue la structure de ses compositions raffinées ; en outre, elle révèle un vrai don dans l’utilisation de la lumière. Ses contemporains l’admirent : Maugham Casorati reçoit plusieurs prix, elle est invitée aux prestigieuses manifestations des Biennales vénitiennes et des Quadriennales romaines.


Personnes dans l’atelier, 1928 (photo Exibart.com)


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