Le 19 août

Jeune fille dans un champ de coquelicots, sans date (photo musée Kopie.de)

« Son exécution pleine d’esprit, la lumière et une palette riche en couleurs et lumineuse font de Hitz l’un des premiers représentants de l’impressionnisme mature. »
Thieme-Becker

Dora Hitz (1856-1924)

A 13 ans, Dora part étudier à Munich dans une école de peinture pour dames, puis entre à l’Académie. Son amie Elisabeth zu Wied, devenue reine de Roumanie, lui propose le poste de peintre officiel à la cour. En 1880, Hitz s’installe à Paris et travaille sa peinture avec Courtois, Constant et Carrière ; elle séjourne en Bretagne et en Normandie. Membre du Salon de la Société des artistes français, de la Société nationale de Beaux-Arts, la peintre jouit d’une certaine notoriété. Elle gagne Berlin en 1892 pour rejoindre la Société berlinoise des artistes et amies de l’art, participe à la fondation de la Sécession berlinoise et, en 1913, devient membre de la Sécession libre. La Première Guerre mondiale la laisse sans argent : elle tombe malade et s’isole.
Son œuvre pictural est riche : après les fresques murales du château de Pèles, en Roumanie, Hitz adopte le style impressionniste, puis se trouve à l’avant-garde de la Sécession berlinoise. De son séjour d’études à Florence, prix de la Villa romana gagné en 1906, elle a gardé le goût de la lumière et en a compris le sens profond : elle donne vie à son sujet, l’estompe ou l’occulte ; elle embellit les couleurs et exprime avec nuance sa joie de vivre : "Les vendangeurs". Hitz brosse également des portraits de jeunes filles ou de mères pour traduire la subtilité des sentiments.
Ses tableaux sont actuellement exposés dans divers musées allemands.


Vendangeurs, sans date (photo Wikimedia commons)


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