Le 16 septembre

Sur le quai à Volendam, 1892 (photo telfair.org)

« En France, Nourse faisait vivre Louise et elle-même grâce à son travail de peintre. [...] Nourse réussit presque uniquement par son talent, son engagement, sa détermination et son courage, soutenue seulement par sa sœur Louise et encouragée par un petit groupe d’amis de Cincinnati qui leur rendaient visite régulièrement à Paris... »
Elaine Hirschl Ellis. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Elizabeth Nourse (1860-1938)

Née près de Cincinnati (Ohio), dans une famille nombreuse, Elisabeth commence à étudier le dessin et l’aquarelle à 15 ans. Après la mort de ses parents, elle poursuit ses études à New York, puis à Paris en s’inscrivant à l’académie Julian. Voyageuse et aventurière, elle commence par visiter l’Europe avant de partir pour le Maghreb avec l’une de ses sœurs : elle est éblouie par les paysages, la lumière et les costumes des habitants.
Son œuvre se compose de scènes de genre - souvent représentant femme et enfants- de portraits, de paysages -les Appalaches américaines et la campagne française-, et de sujets inspirés par la Tunisie et l’Algérie. L’orientalisme étant fort à la mode en France, elle obtient un vif succès à Paris. Nourse fait vibrer les couleurs vives et brillantes, créant des contrastes qui confèrent une grande noblesse à ses modèles.
L’artiste expose à Paris, avec la Société nationale des Artistes français, la Société des Orientalistes et au Salon. Une grande partie de son œuvre se trouve désormais au Musée d’Art de Cincinnati.


La Rêverie, sans date (photo UC’s fine Arts collection)


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