Le 22 septembre

Saint George en armure embrassé, sans date (photo Pictify)

« Â La place de Phoebe Anna Traquair est unique dans l’histoire. Elle fut la première artiste femme professionnelle de l’Écosse moderne. […] Inspirée par un large éventail d’arts et de cultures, elle était poussée par la quête d’idées et la passion des matériaux. Elle considérait que les arts devraient être une expression collective et célébrer la profondeur spirituelle comme la plénitude de la vie.  »
Elisabeth Cumming. National Library of Scotland, 2006

Phoebe Anna Traquair (1852-1936)

Phoebe Anna Moss, née àDublin, épouse en 1873 l’Écossais R. H. Traquair, un paléontologue qui exerce àÉdimbourg où le couple s’installe.
Traquair joue un rôle de premier plan en Écosse grâce àla diversité de ses talents aussi bien dans le domaine de l’art que dans celui des arts et métiers : broderie, joaillerie, travail du métal, dessin, illustration et peinture. Elle excelle dans la peinture murale et réalise d’immenses Å“uvres pour des édifices religieux ; celle de l’église apostolique et catholique, qui est surnommée « Â la chapelle Sixtine d’Édimbourg  », lui apporte une reconnaissance internationale. Elle exécute des panneaux peints et brodés qui forcent l’admiration. Sa célébrité lui vient également de l’illustration remarquable des « Â Sonnets du Portugais  », écrits par la poètesse Élisabeth Barrett Browning, chef-d’œuvre désormais exposé àla National Gallery of Scotland.
Ses nombreux talents, sa productivité, ses prouesses et le raffinement de ses peintures de style victorien, aux couleurs chaudes, font de Traquair une artiste exceptionnelle et la première artiste professionnelle écossaise de la deuxième moitié du XIXe siècle.


Panneau décoratif de l’église catholique apostolique, 1897 (photo pictify)


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