Le 3 octobre

Portrait de jeune homme, sans date -détail (photo Steveart Gallery)

« Quand l’exquise Angelica, avec cette grâce inégalée
Peint de Conway la forme belle et de Stanhope le joli visage
A nos cœurs il ne reste que rendre hommage à la beauté
Louer, admirer et contempler de toute notre âme
Mais quand avec surprise ô Reynolds ! nous voyons
La ressemblance que de toi elle a faite
Force est pour nous d’admettre, en toute fierté
Qu’une telle puissance, une telle harmonie
Nul ne pourra jamais en rien la dépasser
Et que seul de toi-même, tu peux être le rival. »
In le journal « The Public Advertiser », 1767

Angelica Kauffmann (1747-1807)

Peintre d’origine suisse, Angelica bénéficie très jeune du soutien artistique de son père, qu’elle aide dans la décoration d’églises. Peintre de notoriété européenne, elle passe la majeure partie de sa vie en Italie, mais également 15 années en Angleterre.
Membre fondateur de la Royal Academy à Londres et membre de l’Academia san Luca à Rome, elle réalise les portraits des personnalités les plus illustres de l’époque. Portraitiste fort sollicitée et très bien payée, elle se consacre également à la peinture d’histoire â€genre noble réservé aux hommes- explorant la mythologie et les légendes médiévales â€, elle est la première à illustrer les poèmes d’Ossian-.
On parle de style kauffmann, style classique composé de quelques éléments néoclassiques, empreint d’une douceur et d’une nostalgie du romantisme. Ce style fut utilisé dans les arts mobiliers.


Portrait de Ferdinand IV et sa famille, 1783 (photo Wikimedia)


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