Le 3 janvier

Cuba Si, 1963 (photo Pallant House Gallery)

« En commun avec d’autres artistes du Pop Art, Bona était fascinée par le cinéma (elle travailla également comme actrice) et par ce qu’elle appelait « la mythologie du présent ».
Pauline Boty

Pauline Boty (1938-1966)

L’unique femme peintre du Pop art n’a pas 30 ans lorsqu’elle meurt et son rôle primordial dans le mouvement en Angleterre vient enfin d’être mis en avant grâce à une rétrospective de son œuvre.
Boty, qui étudie le verre au Royal College of Art de Londres, a plusieurs cordes à son arc : modèle, actrice à la télévision, collaboratrice de documentaires à la BBC et peintre. A 23 ans, elle expose à Londres avec l’Association Internationale des Artistes. Elle épouse un agent littéraire en 1963, Clive Goldwin, avec qui elle a une fille.
Son œuvre pictural est composé de toiles juxtaposant collage et peinture, guidé par un esprit critique à l’égard des mass-média, de la représentation de la femme –les féministes des années 70 en feront leur héraut-, et de la conception de la sexualité. Férue de cinéma, elle s’inspire parfois de films ou d’acteurs : le célèbre "Some like is hot" met en scène Marilyn Monroe, l’idole des artistes du Pop art, en femme séductrice mais aussi comique. En 1963, Boty affiche clairement ses opinions dans son tableau "Cuba si".


La seule Blonde au monde, 1963 (photo Tate)


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