Le 11 novembre

Dévidoirs de laine, 1882 (photo Russian paintings)

« Â Alma-Tadema est difficile àclasser : elle n’appartient àaucune école, ou pour mieux dire elle est elle-même une école.  »
“The Art Journal†, 1870

Laura Alma-Tadema (1852-1909)

Fille d’un docteur londonien renommé, entourée d’artistes du courant préraphaélite, Laura se consacre très jeune àla peinture et àla musique. L’élève du peintre Sir Lawrence Alma-Tadema, qu’elle épouse assez vite, commence une carrière de peintre prometteuse. Elle a une prédilection pour les scènes de genre avec des femmes et/ou des enfants. Fascinée par les maîtres flamands du XVIIe siècle, elle s’inspire de leur traitement de la lumière et de leur goà»t pour les scènes d’intérieur. L’artiste peint avec une élégance sobre des intérieurs raffinés qu’elle met en valeur par des jeux de lumière et rend avec minutie la texture des étoffes.
Alma-tadema expose régulièrement àla Royal Academy en Angleterre, en Allemagne et en France, pays qui lui décernent une médaille. Très belle femme, Laura est le sujet de plusieurs portraits et de deux bustes (par Dalou et Almandola).


Les roses d’Héliogabale, 1888 (photo Musée Jacquemart-André)


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