Le 16 novembre

Autoportrait, 1783 (photo Allposters.com)

« Pendant les troubles révolutionnaires, alors que leur grande rivale Élisabeth Vigée-Lebrun quitte la France, les deux femmes (Labille-Guiard et Capet) restent à Paris et prennent ensemble le virage de la Révolution française, souvent côte à côte au Salon. Afin de ne pas porter ombrage à son amie, M. G. Capet, qui avait pris une large part à la réalisation des portraits de Labille-Guiard, n’expose ( après le Salon de 1795) le plus souvent que des miniatures. »
Association des amis et passionnés du Père-Lachaise.

Marie-Gabrielle Capet (1761-1818)

Fille de domestique, on ignore comment Marie-Gabrielle réussit à devenir l’élève de la peintre Labille-Guiard (le fait est rare au XVIIIe siècle), puis sa collaboratrice et son amie pour la vie.
Capet réalise des pastels puis des portraits à l’huile. Peintre professionnelle, elle doit satisfaire les commandes passées par des membres de l’aristocratie –y compris de la famille royale-, des militaires et par ses collègues artistes tels que Vien ou Houdon. Pour ne pas porter ombrage à Labille-Guiard, Capet privilégie les miniatures qu’elle expose avec succès à plusieurs reprises. Sur l’une de ses toiles, elle représente l’atelier de Labille-Guiard qui peint, entourée de ses proches dont Capet, assise à sa gauche, lui préparant ses couleurs. Elle s’aventure une fois dans la peinture d’histoire dont le thème est mythologique. De style classique, ses portraits et autoportraits se distinguent par l’expressivité des regards et le rendu des étoffes particulièrement soigné.


L’Atelier, v. 1800 (photo Agoravox)


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