Gretchen, 1861 (photo la Tate)
« Elgiva fut admirée par F. Madox Brown et par John Ruskin qui déclara dans les « Notes de l’Académie » que Boyce pourrait espérer atteindre une place « dans les tous premiers rangs des peintres. »
Alicia Foster. Tate Women Artists 2004
Joanna Boyce (1831-1861)
Joanna, née à Londres, révèle un talent artistique précoce ; son frère George est un aquarelliste connu et un ami de Rossetti. Elle voyage en Italie et en France avec son père, puis étudie à Paris et à Londres. Sa première toile exposée à la Royal Academy en 1855,Â"Elgiva", portrait d’une noble déchue, provoque l’admiration générale. Boyce épouse Henry Wells, directeur d’un journal d’art, après avoir surmonté ses craintes à l’égard du mariage qui asservit la femme : ils ont trois enfants, mais Boyce meurt en mettant au monde le dernier.
Son œuvre aborde non seulement les thèmes chers aux préraphaélites â€comme Gretchen, une toile inachevée, qui représente le personnage de Faust, la femme séduite qui est perdue parce qu’elle a succombé-, mais aussi les portraits et scènes de genre pour lesquels sa famille sert de modèle. Ses personnages, souvent d’une grande douceur parfois mélancolique, touchent le public.
La Tate Gallery lui consacre une exposition en 1935 malgré la perte malheureuse de plusieurs tableaux lors de la Seconde Guerre mondiale.
Elgiva, 1855 (photo Mystudios.com)