La pâleur du véritable amour, sans date (Artreneval.com)
« A ce sujet, l’intérêt de Brickdale c’est une réflexion au sujet de son enthousiasme pour l’art de la Renaissance. La vision de l’artiste comme une personne publique avec un rôle moral et pratique dans la société était aussi une idée préraphaélite. »
Biographie de Fortescue-Brickdale par le musée de Liverpool
Eleanor Fortescue-Brickdale (1872-1945)
Issue de la petite bourgeoisie anglaise, Eleanor est éduquée à la maison ; mais ses dons artistiques lui ouvrent à 17 ans les portes de l’école d’art, le Crystal Palace , puis en 1897, elle intègre la Royal Academy. Malgré les difficultés des femmes qui ne bénéficient pas de relations dans les milieux artistiques ou mondains, Brickdale devient vite populaire et suscite même l’admiration de ses confrères. Elle est une préraphaélite convaincue et passionnée par la Renaissance. Première femme élue membre de l’Institut des peintres à l’huile, elle occupe également un poste de professeure à l’Ecole Byam Shaw.
Brickdale laisse un œuvre abondant, composé de peintures à l’huile inspirées par des personnages historiques ou littéraires, de nombreuses illustrations de textes littéraires (dont des aquarelles), ainsi que des vitraux réalisés pour des édifices religieux ; en effet, handicapée par une santé fragile et une vue très faible, Brickdale se lance dans le travail du verre à la fin de sa carrière.
En 1972, une grande rétrospective rend hommage à l’illustratrice majeure du début du XXe siècle que fut Brickdale.
L’hôte indésirable, 1906 (photo Wikipedia)