Le 16 février

Tête de jeune femme au chapeau bleu, sans date (photo Pinterest)

« La renommée dont elle profita durant sa vie, bien que difficile à évaluer, résulta de son inclusion dans le « Dictionnaire des biographies nationales » (1885) et incita l’antiquaire William Upcott à inclure l’une de ses lettres dans une collection de recueils littéraires intitulée « Femmes éminentes . »
Jacqueline Riding. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Suzanna Highmore Duncombe (1725-1812)

Suzanna a le privilège de recevoir une éducation littéraire et artistique éclairée et d’apprendre à dessiner dans l’atelier paternel, à Londres. La jeune femme mène une vie mondaine, courant de représentations théâtrales en excusions champêtres. Après son mariage avec un prêtre, en 1761, elle s’installe dans le Kent.
Highmore Duncombe sert de modèles à bien d’autres femmes artistes. Elle excelle en dessins qu’elle exécute à la plume et à l’aquarelle, représentant des sujets variés : paysages, monstres, scènes théâtrales, figures classiques ou gothiques de la littérature, portraits et scènes de genre - reflet intéressant de son époque-. Ses dessins illustrent fréquemment des livres, des recueils de poèmes qu’elle traduit ou qu’elle compose elle-même.
L’essentiel de son œuvre est conservé à la Tate Gallery de Londres.


Une jeune femme lit dans un parc, deux gentlemen s’approchent, 1750 (photo la Tate)


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