Le 17 février

Sans titre (photo Pinterest.com)

« Je fais une distinction rigoureuse entre l’image photographique et l’image peinte, bien qu’une multitude d’interactions s’instaure évidemment entre elles. »
Marlène Dumas

Marlène Dumas (1953)

Marlène voit le jour au Cap, en 1953. Elle quitte l’Afrique du Sud pour étudier aux Pays-Bas, marquée par sa situation privilégiée de Blanche au pays de l’apartheid, et dans la confusion en tant que femme : elle assume difficilement cette identité que le regard de l’Autre lui renvoie.
Dumas acquiert vite une renommée internationale grâce à ses dessins à l’encre, ses lavis, ses collages et montages de photos tirées de magazines de mode ou de pornographie. Sexualité, pornographie, féminité, maternité, enfants, politique, racisme suscitent l’inspiration de l’artiste ; elle réalise également quelques portraits de Noires célèbres (Billie Holliday, Joséphine Baker et Naomi Campbell). Son travail interpelle le spectateur, le place parfois en voyeur tout en créant une situation interactive qui offre une ouverture. Lorsque Dumas utilise le matériel des autres et son contenu préfiguré, c’est pour le modifier, l’interpréter et créer une nouvelle œuvre, un regard neuf.
Les expositions, tenues à Amsterdam ou Londres, la Biennale de Venise de 1995, remportent un grand succès même si certaines œuvres choquent.


La peintre, 1994 (photo Museum Stedelijk)


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