Le 21 février

Concert pour l’anarchie, 1990 (photo la Tate)

« Ce qui m’intéresse, c’est l’âme d’un objet, pas sa mécanique. »
Rebecca Horn

Rebecca Horn (1944)

L’artiste allemande naît en 1944 ; Rebecca fut une enfant inquiète, effrayée par les sorcières et les monstres, et parfois en prise de panique. En cachette de son père, Horn suit des études d’art à Hambourg. De graves lésions pulmonaires, causées par l’inhalation de produits toxiques, l’envoient au sanatorium.
Horn se lance dans diverses activités artistiques –peinture, sculpture, installation, photographie, film – afin de traduire ses expériences, d’exprimer les émotions laissées par l’enfance et ses angoisses d’adulte, utilisant souvent le corps comme support de la création. Elle s’inspire également des événements politiques et historiques.
Ses installations, ses performances et ses créations à partir d’objets du quotidien forment un monde très personnel et un langage novateur. Son talent lui permet de passer de la sculpture corporelle à la direction d’acteurs dans la réalisation cinématographique. Son œuvre, où l’on trouve beaucoup de liquides, traduit l’écoulement de la vie, les différentes étapes de la condition humaine.
Mystérieuses ou insolites, ses créations touchent ou ébranlent le visiteur par leur inventivité et leur universalité.


Gants-doigts, 1972 (photo Achim Thode)


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