Le 23 février

Sans titre, 1972 (photo Musée d’art Ravenne)

« La présence de l’homme, malgré les toiles où il n’est pas visible, se voit parce que « la modernité veut dire histoire, donc l’homme ». Il me semble que la figure est traversée par l’espace, l’élan et l’offense. L’interpénétration est constante. Par conséquent je crois être très éloignée du vide et de l’absence. »
Titina Maselli

Titina Maselli (1924-2005)

Issue d’une famille d’artistes et d’intellectuels antifascistes, Titina est encouragée dans sa vocation artistique par son père. Elle épouse l’artiste Toti Scialoja en 1945.
Maselli se consacre à la peinture qui lui vaut rapidement une renommée internationale, puis, dans la deuxième partie de sa vie, à la scénographie. Anticonformiste, avant-gardiste, son œuvre très personnel est difficile à classer : pionnière de l’hyperréalisme, futuriste, Maselli participe aussi au mouvement Pop Art. Elle est essentiellement inspirée par le thème de la ville et de ses habitants, qu’elle explore de préférence la nuit, par le modernisme qui définit la cité contemporaine, représentant souvent des lieux désenchantés ou des intérieurs à l’ambiance sombre.
Les expositions se succèdent dans toute l’Europe et aux États-Unis, l’artiste participe à quatre Biennales de Venise. Dans les années 70, les grands metteurs en scène sollicitent des peintres et Maselli commence une deuxième carrière : elle travaille en France pour le théâtre et l’opéra durant trente ans.


Boxeurs, 1977 (photo Artcadja)


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