Le 11 mars

Deux femmes sur le chemin, sans date (photo Quazoo.com)

« Le plus souvent Diana signa son travail « Diana Mantuana » ou « Daiana Mantovana » en référence à sa ville natale. Cette signature servit aussi de référence à la noblesse de Mantoue et la tradition de la cité : la gravure. Tout cela aurait davantage de sens pour les gens influents à Rome que le surnom avec lequel elle était née. »
National Museum of Women in the Arts, Washington 

Diana Mantovana (1547-1612)

Diana Scultori Ghisi apprend la gravure avec son père, célèbre graveur de Mantoue ; pour éviter toute confusion, elle signera ses œuvres sous le pseudonyme de Diana Mantovana ou Mantua, du nom de sa ville natale. Rares sont les graveuses, mais encore plus exceptionnelles sont celles qui obtiennent l’autorisation papale de vendre sous leur nom. Mantovana acquiert une véritable notoriété et, de surcroît, elle s’avère douée dans les affaires. L’artiste se marie deux fois, avec deux architectes : ils profiteront de son sens des affaires. Elle a un fils avec son premier mari.
Mantovana réalise, dans différents styles, une soixantaine de gravures dont les planches sont précieusement conservées à Rome. Elle traite de préférence les sujets religieux et la mythologie, figures qu’elle agrémente volontiers d’ornements floraux et d’éléments décoratifs antiques. Giorgio Vasari fit son éloge dans la seconde édition de ses « Vies des plus excellents, peintres, sculpteurs et architectes ».


Latone donne naissance à Apollon et Diane, sans date (photo Arts connected)


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