Le 9 janvier

Femme à l’ombrelle, 1880 (photo Wikimedia)

« L’impressionnisme a produit […] non pas seulement une nouvelle façon, mais une façon vraiment utile de regarder les choses. C’est comme si tout du moins quelqu’un ouvrait une fenêtre et que le soleil et l’air entrent par flots dans votre maison. »
Marie Bracquemond, 1887

Marie Bracquemond (1841-1916)

Marie est la fille d’un capitaine de navire breton ; le remariage de sa mère la conduit dans différentes régions françaises et en Suisse avant l’installation à Étampes. Elle fait un apprentissage chez un restaurateur, puis rejoint l’atelier de Ingres. A 28 ans, Marie épouse Félix Bracquemond, un graveur renommé ; ils ont un fils. Leur relation se dégrade à cause de la jalousie maladive de Félix qui envie son succès : Marie abandonnera sa carrière pour s’enfermer dans leur maison de Sèvres.
Bracquemond qui défend avec conviction l’impressionnisme, y compris contre son mari, rencontre vite le succès et tient trois expositions avec ses consœurs Berthe Morisot et Mary Cassatt. Admiratrice de Renoir et de Monet, elle appartient pleinement au mouvement impressionniste ; néanmoins, elle conserve la tradition d’une préparation minutieuse. Passionnée par les jeux de lumière, elle multiplie les expériences avec les lumières naturelles et artificielles. Bracquemond utilise souvent comme modèle les membres de sa famille et ses amis.


Sur la terrasse à Sèvres, 1880 (photo Fine Artamerica)


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