Le 3 mai

La marée humaine de Louisville, 1937 (photo jailamemoirequiflanche)

« Bourke-White était attirée par la Russie, mais ses rédacteurs à Fortune doutaient qu...˜elle parvienne à y entrer.[...]. Elle décida qu’elle irait de son propre chef, et après 6 semaines d’attente, son visa avait franchi la bureaucratie soviétique. Elle chargea de ses appareils-photos les malles de nourriture et partit par le Transsibérien. [...] Heureusement pour elle, un représentant officiel fut si impressionné par son port-folio qu’il lui accorda un permis réclamant l’aide et l’assistance de tout citoyen soviétique à chaque fois que Bourke-White en aurait besoin. Elle prit environ 3 000 clichés de la Russie, le premier documentaire complet de la jeune Russie soviétique émergeante. »
Photo-seminars

Margaret Bourke-White (1904- 1971)

Née aux Etats-Unis, Margaret découvre la photographie avec son père, ingénieur et inventeur, qui photographie les usines. Elle étudie dans plusieurs universités avant de devenir l’une des pionnières de la photo en noir et blanc ; elle vend ses clichés à deux revues, le Time et Fortune. Bourke-White réussit des clichés extraordinaires de zones industrielles et de scènes qui montrent les conditions de vie des classes défavorisées. Ses compositions très audacieuses, le choix très personnel des scènes et sa virtuosité pour saisir l’instant sont récompensées par plusieurs prix.
Reporter, elle est la première à entrer en URSS en 1930, puis elle se rend au Pakistan, en Tchécoslovaquie et en Inde. La photographe couvre la fin de la Seconde Guerre mondiale et assiste à l’ouverture du camp de Buchenwald.
Son œuvre, puissant et moderne, suscite toujours l’émotion : elle expose, à plusieurs reprises, dans les grandes villes américaines.


Gandhi tournant du fil, 1946 (photo photographersgallery)


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