Sans titre (photo Association des amis de Villefranche/Mer)
« Je voudrais une peinture où jamais aucune possibilité n’aurait de limites. »
Christine Boumeester
Christine Boumeester (1904-1971)
D’origine hollandaise, Christine naît en Indonésie, puis sa famille regagne les Pays-Bas en 1921. Elle apprend la gravure à l’Ecole des beaux-arts de La Haye et devient professeure de dessin. En 1935, elle part pour Paris et étudie la peinture à l’académie de la Grande Chaumière. Elle épouse le peintre Henri Goetz avec qui elle passera toute sa vie. En 1940, elle fonde avec les surréalistes belges une revue clandestine, La Main à la plume. Le couple, qui a fabriqué des faux-papiers, entre dans la clandestinité. Réfugié dans le sud de la France, il se lie avec de nombreux artistes †Breton, Arp, Viera da Silva, Picabia-.
Boumeester connaît la gloire après la guerre. Elle délaisse le fantastique et le surréalisme pour explorer l’abstraction. Après s’être affranchie de l’influence de Hans Hartung, elle trouve son style, guidée par une grande sensibilité ; elle joue avec une palette douce mise en valeur par un fond sombre et crée une atmosphère qui enveloppe le spectateur. De 1935, à Amsterdam, aux années 60, Boumeester attire le public et ses pairs dans une quarantaine d’expositions.
Sans titre, 1940 (photo Live auctioneers)