Philosophe chinois, sans date (photo Culture24.org)
« Ses sculptures se trouvent dans la collection du Royal Institute of Britain Architects, et, à la fin des années 40, « Heureux bébé » a été donné par sa propriétaire au service de la maternité de la prison Halloway. Maintenant la Dorich House détient une collection d’œuvres de Gordine, les archives, et la collection d’art russe du couple. »
Alicia Foster. « Tate Women Artists », éd. Tate publishing, 2004
Dora Gordine (1906-1991)
Née à Saint-Pétersbourg, Dora se rend très jeune à Paris. En 1925, elle entre dans l’atelier du sculpteur Maillol et expose très vite. Gordine voyage, travaille à Singapour, puis s’installe à Londres où elle épouse un diplomate, Richard Hare. Lorsque son mari est affecté aux USA, elle produit des dessins pour le cinéma de Hollywood.
Son style, motivé par la quête de la pureté, se distingue de celui de ses contemporains : elle réussit un grand écart entre les formes et les traits expressifs du réalisme et une certaine abstraction. Ses œuvres peuvent être comparées à celles des civilisations anciennes, -l’art asiatique l’inspire beaucoup-. En bonne autodidacte, elle perfectionne sans cesse la technique, ne travaillant que le bronze dont elle peaufine l’aspect et obtient des couleurs variant selon les modèles. Nus et bustes aux formes arrondies traduisent l’esprit du modèle que l’artiste a capté au prix de longues poses et discussions. Dorine satisfait également des commandes pour des édifices publics ou privés. Elle est considérée comme l’une des plus talentueuses sculptrices.
De nombreuses expositions personnelles succèdent à sa première œuvre, d’une grande maturité, exposée en 1926 ; elle est élue membre de la Royal Society of British Sculptors.
Figure de ballet, sans date (photo Culture24.org)