Quatre faces d’attaque, 1983 (photo Artperformance.org)
« La sculpture et son « champ élargi » à l’installation sont dans une histoire dynamique dont l’expansion est en perpétuelle redéfinition. Au cours du vingtième siècle, le vocabulaire des matières premières est passé d’un nombre restreint de matériaux à une quantité indénombrable quasiment sans interdit. Simultanément les potentiels d’interventions sont tout aussi extensibles à tous les sites imaginables ...“du Pôle Nord aux jungles de l’Amazonie-.
Il n’y a pas de limites mais une multitude de terrains. »
Kate Blacker. Ecole supérieure des beaux-arts du Mans
Kate Blacker (1955)
Blacker est une artiste britannique, née en 1955. Après avoir étudié à la Camberwell School of Art puis au Royal College of Art, elle réalise des sculptures et des installations innovantes qui bousculent la scène artistique anglaise.
Blacker donne une deuxième vie aux matériaux : métaux, métaux ondulés, plastique, déchets. Elle modèle, transforme ces matériaux pour créer des figures et des paysages, ainsi que des installations au milieu desquelles le visiteur se déplace et anime ainsi l’installation en faisant vibrer des panneaux de métal, parfois peints ou recouverts de feuilles d’or. Son œuvre soulève bien des questions sociales : la place de la femme dans un espace masculin, le gaspillage et la destruction de l’environnement, le consumérisme prôné par Thatcher. Blacker travaille également pour le théâtre, l’opéra, la danse ainsi que le cinéma. L’œuvre de Blacker se situe dans une démarche de recherche continue qui tend à démontrer qu’il n’y a pas de limite dans les applications.
Femme dans un paysage, 1983 (photo Kate Blacker.com)