Le 9 septembre

Panthère noire, 1983 (photo forum psnabel ;com)

« Chaque boîte constitue en elle-même un étonnant « théâtre de l’inconscient » et de somptueuses couleurs viennent y souligner l’inquiétante étrangeté de la scène. »
A. G. Bourassa et J.-M. Apostolides

Mimi Parent (1924-2005)

Marie Parent vient d’une famille québécoise de neuf enfants dont le père est architecte. Etudiante aux Beaux-Arts de Montréal, elle travaille aussi dans l’atelier de Alfred Pellan. Avec son futur mari, Jean Benoist, elle rejoint un groupe opposé à l’académisme et au conservatisme : ils sont renvoyés. Le couple décroche une bourse d’études pour Paris.
Peintre surréaliste, Mimi Parent est profondément contestataire. Trois étapes se dessinent dans son exploration artistique : ses premières toiles surréalistes se vendent avec succès à Montréal et à Paris ; après 1955, elle mêle à la peinture des objets, réalisant des sortes de boîtes peintes contenant une scène, elle utilise plusieurs techniques †broderie, incrustation,collage- ; en 1959, elle rencontre Breton et s’investit pleinement dans le mouvement : organisation de l’Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (EROS), conception de la maquette du catalogue et réalisation de la salle du Fétichisme. Elle lance alors l’idée des boîtes surréalistes, Boîtes Alerte - Missives lascives, sorte d’urne à idées accessible à tous. Présente aux principales rétrospectives surréalistes, elle organise également des expositions personnelles à Paris, Milan, Sao Paolo, Prague et Montréal. Les revues du mouvement surréaliste publient ses œuvres fréquemment.


Paysage irréel, sans date (photo live auctioneers.com)


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