Le 26 février

Jésus entouré des enfants, 1839 (photo Wikimedia commons)

« Tout bien considéré, Marie Ellenrieder doit être l’une des artistes les plus importantes de l’époque moderne », tel fut le jugement du peintre et écrivain d’art Friedrich Pecht, à sa mort en 1863. [...] Le Grand Duc Ludwig von Baden la nomma peintre de cour en 1829 après qu’elle avait déjà reçu une médaille d’or d’art et de science par la Société des artistes de Baden ...“la première femme à recevoir de tels honneurs. »
Karin Stober. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Marie Ellenrieder (1791-1863)

Née à Constance, en Allemagne, Marie est l’élève du miniaturiste Joseph Einsle avant de devenir la première étudiante admise à l’Académie de Munich. Son talent de portraitiste est vite reconnu et elle est sollicitée par plusieurs cours européennes †elle remplira la fonction de peintre de la cour de Bavière en 1829 -. A Rome, elle est introduite dans le cercle des peintres nazaréens, précurseurs des préraphaélites, dominé par Friedrich Overbeck qu’elle admire beaucoup.
Ellenrieder exécute de nombreux portraits qui ravissent ses commanditaires par sa capacité à saisir la psychologie des modèles. Disciple de Raphaà« l et du Pérugin, la peintre modifie peu à peu sa palette en éclaircissant et adoucissant ses couleurs. Profondément croyante et influencée par sa rencontre avec les nazaréens, Ellenrieder se consacre ensuite à la peinture de sujets religieux, parfois de grande taille, révélant une sensibilité aiguà« , et acquiert ainsi une grande popularité.
Cette peintre, au caractère indépendant, a largement participé au renouveau du romantisme allemand.


Portrait de jeune homme, v.1817 (photo Mariellenrieder.com)


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