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Le mercredi 20 novembre

Gilbert et Janet debout, se mettant d’accord, sans date (photo Lissfineart)

« Une nouvelle remarquable exposition, organisée par la Usher Gallery à Lincoln devrait enfin parvenir à montrer quel peintre superbe fut Carline. ll n’est pas exagéré de dire qu’elle fut à chaque moment une artiste aussi talentueuse que son excentrique et indifférent mari. De toute façon, cela semble un miracle qu’elle soit parvenue à trouver la volonté et la motivation pour créer de l’art de première classe... »
John Henshall. « La Femme de Cookham », 1999

Hilda Carline (1889-1950)

Née à Londres, Hilda est entourée d’un père et de deux frères peintres : négligée, elle étudie d’abord dans une école d’art modeste avant d’intégrer la prestigieuse Slade, à Londres. En 1925, elle épouse le peintre Stanley Spencer, maladivement égoïste et possessif, qui lui gâche la vie ; elle parvient à divorcer lorsqu’il lui propose un ménage à trois, avec la peintre Patricia Preece.
Malgré tous ces obstacles, Carline réussit à peindre et créer son propre style même si elle pâtit de l’ombre familiale et maritale. Elle expose avec le groupe de Londres puis à la Royal Academy des portraits, des nus et des scènes domestiques d’extérieur (jardin, pas de porte...). Deux expositions récentes lui ont rendu hommage et fait éclater son talent de peintre très moderne. Chacune de ses toiles, chargée de symboles, délivre un message fort qui interpelle ; ses portraits et autoportraits offrent des personnages à la psychologie complexe.


Autoportrait, 1923 (photo la Tate)


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